"Deus Ex Machina". 6 parties, terminé.

[ActarusProcyon]

[Gurendaizä]

Merci pour ce superbe chapitre !

[babeth]

J'adore

[euphoria]

Toujours autant d émotions dans tes recits, merci

[Monsieur Vilak]

QUATRIEME PARTIE :

Les opérations visant l’augmentation des capacités de combat de Goldorak et le remplacement de son blindage ont commencé depuis quelques semaines et c’est la grande effervescence en ce moment au Centre.
Nous sommes désormais dix-huit à travailler directement sur la machine qui est presque complètement désossée.
Les matières premières sont transformées ailleurs, dans des usines de la région sous le contrôle direct du gouvernement.

Certains parties du robot vont être reproduites pour pièce de rechange et la question de fabriquer un deuxième Goldorak s’est à un moment posée avant d’être abandonnée, Actarus s’y étant formellement opposé, ceux qui financent aussi...

Toutes les étapes de ce chantier, qui va durer près d’une année et coûter deux milliards et demi de dollars, sont extrêmement cloisonnées. Des scientifiques qui ont parfois trente ans d’expérience ont été engagés pour les tâches les plus insignifiantes, ils ont tous accepté avec empressement.

Bien évidemment, Yumi est de la partie. Il est la seule personne extérieure au Centre à qui j’ai laissé contempler le vrai visage du Prince d’Euphor. Nous avons emmené ce dernier évaluer les deux Mazinger dans leur musée et son verdict est sans appel : Ces deux machines ne tiendront pas dix minutes contre un bon golgoth, elles doivent rester en retraite. Du coup, il n’a même pas osé lui proposer d’aller voir les robots féminins et le tas de boulons mongoloïde de Bélier.

Le jeune homme s’est investi totalement dans cette mission et je découvre en lui un technicien de génie. Mes quelques connaissances ne suffisent pas pour le suivre mais je m’accroche. Certaines technologies sensibles sont, avec son aval, discrètement incorporées au Centre. Celles, rare, qui ne peuvent avoir qu’une utilisation civile sont partagées de bon cœur par le Prince avec les scientifiques terriens.


Actarus n’a pas une seconde à lui et le soir s’endort comme une masse, ce qui aide fortement à lui enlever le plus gros des pensées négatives qui auparavant lui revenaient sans cesse en tête. Mais je commence à vraiment bien le connaître et je sais que, pendant ces brèves secondes où son regard se perd au-delà du temps et de l’espace, il s’abîme dans le même puits sans fond du désespoir.
Je ne dirai pas qu’il va de mieux en mieux mais plutôt de moins en moins mal. C’est déjà un bon point, beaucoup d’autres auraient sombré, surtout sans médicaments.

Un matin, après le briefing, je le prend à part et propose au jeune homme quelque chose qui peut le sortir de ses idées noires :

-Actarus, Il n’y a rien à faire ici, les nouvelles plaques n’arriveront que demain. Que dirais-tu de m’accompagner au Ranch du Bouleau Blanc aujourd’hui ? Je dois y voir Rigel, nous avons des intérêts en commun. Je pense que ça te fera du bien, j’ai remarqué que tu aimais beaucoup les animaux. Cela te plairait-il ?

-Oh oui Professeur, dit-il tel un enfant, voilà une bonne idée, je viens bien volontiers.

Je reste silencieux quelques instants puis je m’éclaircis la voix car ce que j’ai à dire me tient à cœur.

-Mon garçon, assieds-toi.

Comme toujours il m’obéit, prend une chaise et me regarde droit dans les yeux, sa curiosité attisée.

-Quand nous serons au Ranch, nous allons sans doute devoir affronter les questions de ses habitants, Rigel est très curieux, quant à tes origines. Comme il est hors de question de leur dire la vérité, j’ai eu l’idée de te présenter comme un fils revenu d’un long voyage à l’étranger. Est-ce que cela te gène ?

-Pas du tout professeur, vous êtes la personne dont je suis le plus proche, je trouve votre idée excellente et j’en suis très touché. Vous êtes désormais ma seule famille et cela me convient parfaitement.

-J’en suis ravi, dis-je d’une voix un peu chevrotante. Pour continuer sur le sujet et maintenant que l’avenir de Goldorak est écrit, il s’agit de te doter à toi d’une existence légale sur cette planète... Comme tu l’as vu, j’ai mes entrées dans certaines sphères politiques et nous pouvons obtenir quasiment tout ce que nous voulons... Quand tu iras mieux, tu pourras vivre au grand jour parmi nous et faire ce que tu veux mais pour cela, il te faut une identité... Même si nous ne nous connaissons pas depuis bien longtemps, j’ai une très profonde affection pour toi et je suis heureux des liens qui se sont tissés entre nous... C’est pourquoi je te propose de devenir officiellement mon fils.

Après un court silence, ses yeux s’embuent de larmes et il se lève, les jambes tremblantes, visiblement en proie à une grande émotion.

-Professeur, vous êtes un homme bon, l’une des meilleures personnes que je n’ai jamais rencontrées dans toute ma vie. Je serais vraiment honoré de porter votre nom et surtout que vous me teniez pour votre fils.

-Qu’il en soit alors ainsi... Tu seras désormais mon fils, sois en paix, tu seras Actarus Procyon.

De grosses larmes coulent sur ses joues, silencieusement.

Je m’approche de lui et le prends par les épaules.

-Merci Professeur.

-Mon fils, dis-je paternellement, puisque tu es désormais mon fils, je ne te demande pas de m’appeler “ père ” mais il faudrait peut-être que tu arrêtes de me vouvoyer.

-Je te remercie, Père.

[ActarusProcyon]

[babeth]

[Gurendaizä]

J'aime beaucoup le passage où le professeur annonce à Actarus que celui-ci va devenir son fils !

Par contre, excuse-moi, mais j'ai du mal à croire que les Terriens puissent reproduire les pièces de Goldorak et à fortiori en construire un deuxième, tout du moins peu de temps après son arrivée. (Bon après c'est vrai dans la série la question se pose par exemple dans l'épisode "la bête" quand le bras de Goldorak a été arraché et qu'il a fallu le réparer)

[Monsieur Vilak]

Pour la construction d’un deuxième Goldorak, en effet C'est pas ça possible mais lors de réunions préparatoires à un chantier, on en entend des plus raides et les idées les plus saugrenues fusent alors je l’ai quand même glissé dans le récit, juste pour le fun.

Pour les pièces de rechange, tu as soulevé un point exact. Je me suis mal exprimé et j’aurais du dire « Elles seront réalisées » car nous sommes au tout début du chantier. A ce stade là, on se concentre sur ce qui existe déjà, pas sur la construction de copies de rechange qui seront sans doute fabriquées à la fin du chantier. Je ferai un petit édit et modifierai la phrase pour bien préciser que ce n’est pas fait au moment où Procyon parle mais le sera plus tard.

Pour la fabrication en elle-même, je ne vois pas où est le problème. Ces pièces sont des reproductions d’un objet que les ingénieurs ont sous les yeux, qu’ils peuvent manipuler et examiner, dont ils ont les plans et dont ils ont la composition métallique. Alors le faire et sans que ça dure des siècles, c’est tout à fait possible surtout avec les ressources humaines et financières mises sur la table.

Et te plains pas, t’as eu un ravalement de façade à $ 2.5 milliards pris en charge à 100%, tu va être toute mignonne après! ! ! !

[babeth]

Et te plains pas, t’as eu un ravalement de façade à $ 2.5 milliards pris en charge à 100%, tu va être toute mignonne après! ! ! !

[Gurendaizä]

Plus sérieusement pour les "reproductions" tu penses donc que le matériau dont est construit Goldorak peut être trouvé sur Terre (ou à proximité)

[Monsieur Vilak]

Plus sérieusement pour les "reproductions" tu penses donc que le matériau dont est construit Goldorak peut être trouvé sur Terre (ou à proximité)

Oui les matières premières nécessaires existent sur Terre puisque la série nous prouve que Procyon fait vraiment des pièces de rechange (Aileron et Planitronk ép 36, bras ép. 53).

[Gurendaizä]

Bon, je me range à ton idée, bien que j'aimais l'histoire de l'alliage d'origine extra-terrestre !

[Monsieur Vilak]

J'aime bien également cette idée mais le fait que Procyon puisse fabriquer ces pièces de rechange montre qu'il ya tout ce qu'il faut sur Terre en matières premières.

[Gurendaizä]

C'est plus plausible en effet !